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Désir et servitude volontaire

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le Tehrantimes réponds à l’exclusion de la délégation iranienne de la commission des droits de la femme à l’Onu par un article cinglant décrivant les femmes américaines comme harcelées  sexuellement au quotidien, violentees  par la police, et mourant en couches comme des mouches, et décrit les femmes âgées ou noires ou hispaniques comme laissées pour compte de la société s'indignant aussi des reculs de la loi américaine concernant l'avortement.(sic)
Donc cet article défend par comparaison l’idée que la femme iranienne, elle, est à tout âge, protégée de la pauvreté et des pulsions sexuelles des hommes....
Grace à la burka qui lui sert de rempart.

 

Les iraniens,  je me rappelle en avoir rencontré qui te scannent avec une telle intensité que d'un coup

d 'oeil ils te foutent à poil.  Parfois c'est pas mal, mais vraiment pas de quoi te persuader de te couvrir pour mieux te deshabiller.
C'est dingue le désir... Cet intensité dans le désir? Au quotidien, comme ça, un désir à fleur de yeux avec n'importe qu'elle femme que tu rencontres.

Tu es comme ça toi l'homme iranien, vraiment?

Et ce regard là est il si fort, qu'il est capable de provoquer chez les femmes une acceptation, une  servitude volontaire sucitee  par ton désir qui l'enveloppe aussi surement qu'un tchadri qui aura duré 43 ans et qui tout d'un coup explose.?

Parce qu'en 1979, si elles se sont rebellées au début, au fond ont -elles accepté.?

 

 Et comment peut on vivre dans un pays ou pendant 43 ans tu te seras défendu d'avoir du désir en public,

même si on sait que le sexe peut être aussi une addiction, pourquoi le placer là, comme ca, au centre d'une société, et en plus pour l'interdire?

 

Il y a de plus dans ces propos une forme de naiveté ou d'hypocrisie ou de cynisme à ne protéger la femme du désir des hommes que dans la rue, à l'exterieur, qui peut être dupe la bas de tels écrits?

Le cercle familial, le secret des alcoves, absout'il tous les crimes et exploitations qui peuvent y être commis? Il en est pourtant souvent le siege principal.

Violent paradoxe d'une société iranienne dont le régime prends en compte le mouvement metoo des cinéastes tout en ramenant le mariage des fillettes à 9 ans.

Si ce n'était pas si grave, il y aurait de quoi en rire, et ça laisse songeur sur l'interprétation et l'exploitation qui peut être faite d'une presse qui se fourvoie autant à déceler la paille dans l'oeil de son voisin pour faire semblant de ne pas voir la poutre dans la sienne.

 

Et si je suis horrifié par les violences des gardes de la révolution, et ces exécutions arbitraires simulacres de justice, je ne peux m'empécher de penser aux personnes qui au moment des gilets jaunes  en France, ont eu un oeil crevé au hazard ou pas, je me rappelle avoir vu non loin de la Salpétrière, ces hommes, des CRS, armés d 'un petit fusil court avec un canon assez large, viser tranquillement dans la foule, appuyés contre un mur.

Et je me souviens aussi de cette femme Algérienne à Marseille qui s'est pris une grenade en pleine poire alors qu'elle fermait ses volets et dont les agresseurs n'ont toujours pas été jugés..
 

Si l'Iran fournit ses drones aux Russes qui lui fournit ses flashball et ses grenades?

Dans quel pays les opresseurs vont ils faire leur marché?

 

Claire Denieul  16 Décembre 2022